Ne pas confondre la VOLONTÉ avec “le VOULOIR”

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La Volonté pure, inconditionnée, Une avec la Vie, est une énergie directrice émise par l’Être. Lorsque que nous sommes dans le Flux, unifiés à la Vie, qu’importe la situation, nous sommes comme Son vecteur, Son prolongement.

Notre volonté n’est pas à part de celle de la Vie, du Tout. Nous avons délaissé pour un moment notre petite vue de personne, et à cet instant, nous AIMONS de manière inconditionné, nos pensées, nos paroles, nos actes, l’Autre et nous-mêmes.

Alors nous exprimons naturellement le principe universel : “Que Ta Volonté soit faite !”. Et dans ces conditions, le meilleur est possible, qu’il s’agisse de sport, d’art, de littérature, de relations humaines, de réalisations professionnelles… Lorsque l’on réalise quelque chose dans cet état, souvent, après coup, il nous semble que ce n’est pas nous qui l’avons fait, tellement c’est beau, fluide, grandiose, éloquent, subtil… Et pour cause, nous l’avons réalisé, main dans la main avec la Vie. Pour un moment la vague était l’Océan.

 

Le vouloir, lui, est conditionné et arbitraire. Il est l’émission d’une énergie manipulée par la personne, à partir de ses attentes et de ses croyances arbitraires, sur soi, sur les autres et sur la Vie. C’est une sorte de dictature que l’égo tente d’imposer aux circonstances pour voir aboutir ses concepts de pensées, avoir raison et conforter ses certitudes, pour au final prouver et se prouver qu’il existe. On parle souvent dans ce cas à tort du comportement d’une personne volontaire. Souvent lorsque nous avons tendance à être trop volontaire, nous sommes souvent déçus que les choses ne se déroulent pas comme prévues ou bien nous imposons aux autres subtilement, qu’ils se comportent d’une certaine manière en accord avec nos croyances.

 

La distinction entre la volonté et le vouloir n’est pas toujours facile, de plus la société tend à valoriser l’attitude qui consiste à s’imposer aux autres et aux circonstances et rendre le vouloir normal. Souvent avec bonne conscience nous sommes convaincus de prendre soin de l’autre, alors que nous lui imposons nos vues particulières, sur son devenir, sur une manière de réussir ou de réagir, sur une manière de se soigner, que ce soit un proche, un collègue, nos enfants ou bien encore notre animal de compagnie. Subtilement nous affirmons savoir ce qui est bon pour lui ou elle. Ce à quoi la personne en nous tient plus que tout, ce qu’elle chérit plus que les êtres les plus proches eux-mêmes, ce sont ses idées ! Quoi qu’il en soit notre personne souffre à la longue, car elle a l’impression de forcer et de se forcer en permanence, à défendre une vision du monde qui n’est pas réelle et qui a besoin de toute son énergie pour exister.

 

Le vouloir peut être subtil à déceler, car celui ou celle qui l’exprime peut adopter une fausse attitude de détachement vis à vis d’attentes particulières. Si cette attitude invasive est mise à jour, elle est souvent suivie de déni, avec la meilleure bonne volonté du monde. Cela justement parce que la personne s’en veut secrètement de cette dépendance, à ses attentes ou au résultat.

 

Apprenons à nous donner à 100% ! … dans nos pensées, nos paroles, nos actes, même si nous prenons le risque que cela ne soit pas reconnu à sa juste valeur.

L’essentiel n’est-il pas de savoir nous-mêmes que nos intentions étaient bonnes, belles et réelles !?

 

AIME ET FAIS CE QU’IL TE PLAIT !

 

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