Contexte : Un cheval de 13 ans vit depuis ses 5 ans seul toute l’année avec son “maître”, un tendre original. Ils forment comme un vieux couple. Le cheval est son confident, parfois espiègle aussi, lui jouant des tours. Il a une écurie confortable attenante au mur de la maison. Il est très peu monté et peu promené. Il a un enclos à sa disposition. Depuis environ 1 an, le cheval a une très grosse verrue sous le ventre (au niveau de la sangle). Malgré des soins réguliers, aucun traitement n’a réussi à la faire définitivement disparaître. Le “maître” se culpabilise de ne pas sortir le cheval du fait de son stress existentiel l’empêchant de s’investir totalement pour lui. Ses questions au cheval : Est-il heureux ? Que puis-je faire pour lui et pour en avoir une meilleure compréhension ?

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La Communication :

« Mon maître est un homme de grand cœur, meurtri, que j’aime profondément et que j’accompagne avec douceur.

Je suis la vie, celui qui le maintient parmi nous, êtres de la terre.

Il ne doit pas s’en faire, il doit juste sourire à la vie.
Il est un être précieux.
Je suis là pour qu’il s’accroche à la vie.

Ma verrue : un lieu de naissance à soigner.
La racine est profonde…, en lui. C’est difficile à regarder en face : pas envie de lâcher cette reliance à la mère, aux racines… profondes.
Ces racines seront toujours présentes, mais d’une autre façon, beaucoup plus légères et joyeuses.

Je nourris son cœur.

C’est un électron libre… Il est parfois difficile à saisir, à maintenir au sol.

Je suis bien avec lui, nous sommes fait pour nous entendre.

Je suis un être de la nature et il l’a compris et le respecte. Il me comprend bien, plus qu’il ne le pense, qu’il ne se l’avoue, mais il n’est pas toujours prêt à entendre ce que je lui dis.

On se ressemble beaucoup. Je suis un beau miroir : un grand cœur, un peu fou-fou de temps en temps.
Je suis un malin et une force de la nature.

Il ne suffit pas de grand chose pour qu’il retrouve possession de lui-même.
De la gaieté, voilà ce qu’il nous manque !
Je suis là pour le sortir de sa tête, de ses enfermements.

Il a beaucoup à donner et à transmettre aux autres.
Toutes les graines en lui ne demandent qu’à germer.

Le temps est venu ! »

Communication réalisée par Anne-Soline.

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